Portraits

Si la boucherie avait des rockstars, Hervé Sancho serait au sommet des charts. Avec une lignée de bouchers dans ses veines, Hervé est plus qu’un artisan – il est le digne héritier de la saga des Sancho, boucher de père en fils.

 

Son aventure démarre avec des stages dans différentes boucheries entre Tarbes et Paris. À 19 balais, il s’associe avec son père pour reprendre une boucherie à Bagnères-de-Bigorre. Le début d’une saga digne d’un film.

 

Les concours deviennent son festival, et le gars s’envole à l’École Supérieure des Métiers de la Viande à Paris. Là, il croise la route de ses héros, J-L. Martinneau, F. Mulette, et X. Cavaignac, tous MOF. Et devinez quoi ? Hervé suit les mêmes traces et décroche le titre de Meilleur Ouvrier de France à 35 ans, en 2007.

 

Chez Hervé, chaque morceau de viande est traité avec l’amour qu’on met dans un solo de guitare. La qualité, c’est sa religion, et la blonde d’Aquitaine, sa muse. Il le dit lui-même : « La plus belle viande, travaillée de la plus belle façon possible. »

 

Aujourd’hui, en plus de former la relève, participer à des événements, Hervé ne se prend pas trop au sérieux. Il adore discuter avec ses clients dans sa boucherie, et ça ne ressemble pas à un épisode ennuyeux de téléachat. Non, c’est plutôt une immersion totale dans son univers.

 

En 2018, il balance sa boucherie en ligne, histoire que tout le monde puisse goûter à son génie boucher, même les flemmards. Mais Hervé, c’est pas juste un boucher renommé, c’est un pote. Aller dans sa boutique, c’est plus qu’un achat de viande, c’est une virée dans le monde « Rock’n Roll » d’un passionné. Un truc à ne pas manquer, sérieux !

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